1ère CAMPAGNE DE JEU

 

 

Acte 1

987 : Un vent de changements

 

(Joué en septembre 2021)

Contexte général

Le 21 mai de l’an 987, le roi Louis V est mort après avoir fait une chute de cheval. Les nombreuses intrigues de cour, et son désintérêt pour la politique, avaient déjà fortement amoindris son influence et son autorité, si bien que les seigneurs l’avaient surnommé « le fainéant », et qu’il s’était mis à dos plusieurs vassaux. Mort sans héritier direct, celui qui, par le sang dynastique doit lui succéder est Charles de Lorraine. Mais ce dernier, alors qu’il montra récemment un vif intérêt pour la succession, se fit conspuer par l’archevêque de Reims Adalbéron, et traité de germain par les grands seigneurs francs.

Au même moment en Lorraine, des pluies diluviennes noient des centaines de bétails. Adalbéron y vit un signe de Dieu pour mettre fin au règne des Carolingiens, mais une grande peur gagna soudain le cœur des peuples de voir s’éteindre le sang de Charlemagne.

Il y a quelques nuits, en ce début du mois de juillet 987, les grands vassaux de la couronne se sont réunis dans un lieu tenu secret près de Noyon, afin de désigner celui qui portera la couronne. Très peu furent conviés à y assister.

L’issu de l’élection ne laissa de toute façon guère de doute, car parmi eux, Hugues Capet faisait figure de grand favori. Duc de France, comte de Paris et marquis d’Orléans, il possède deux places fortes sur la Loire et la Seine capables d’arrêter les pirates Danois, et a pour vassaux le comte d’Anjou, le duc de Bourgogne et le duc de Normandie. En outre, il a maintes fois redit son attachement à l’indépendance des seigneurs, et l’on dit que c’est ce point qui a fait pencher la balance en faveur de son élection.

Mais, on raconte aussi dans les arrières salles, que si Hugues Capet eu si facilement la couronne, c’est parce que son élection fut d’abord un moyen pour Adalbéron, l’archevêque de Reims, d’échapper à la justice, et qu’elle renforça en réalité l’indépendance et l’autorité des grands seigneurs sur leur domaine Car Hugues Capet n’a pas de passé glorieux, du à ses ancêtres sur lesquels s’appuyer, ni le sang de Charlemagne qui coule dans ses veines, et donc pas de légitimité.

 

 

Acte 2

989 : Le grand incendie

 

(Joué en novembre 2021)

Contexte général

L’avènement d’une nouvelle dynastie remodèle la société franque. L’indépendance des seigneurs renforce leur pouvoir,  mais affaiblit la sécurité des domaines, car ils doivent faire face seuls aux raids sporadiques de vikings et de sarrasins. A la fin de l’année 987, Hugues Capet avait convoqué les états généraux à Orléans pour associer son fils Robert à la couronne et le désigner comme successeur. Les caïnites les plus puissants du royaume étaient présents, et Marius Hortensius avait exhorté ses sujets à demeurer hors les murs. Il porte désormais le titre de marquis d’Orléans, et depuis son retour de Paris, il apparait contrarié et bien moins amical. Demeurant le plus souvent seul, il semble se désintéresser de la cité, mais son regard s’est endurci et il ne tolère plus la désobéissance.

En 988, l’armée royale fut en grande partie décimée près de Soissons à cause d’une terrible canicule. Nous sommes un an plus tard, en 989. Le roi Hugues Capet et son fils Robert font le siège de Laon, où s’est retranché Charles de Lorraine, l’héritier légitime du trône. Pour reconstituer son armée, il a du appeler à lui tous les combattants de son domaine, aussi, la prévoté royale d’Orléans est quasiment vidée de ses gens d’armes.

Depuis une douzaine de nuit, un objet céleste attire tous les regards dans le ciel nocturne et fait l’objet de toutes les attentions et de toutes les peurs. Un point extrêmement brillant, laissant trainer derrière lui une trainée de feu blanche, traverse lentement la voute céleste. Les croyants cherchent le salut dans les églises et s’en remettent à Jésus Christ par de multiples prières. Tandis que les uns annoncent l’arrivée du messie, d’autres annoncent la venue de l’antéchrist prédit par Saint Jean dans ses écrits sur l’apocalypse.

De son coté, l’église invoque les saints à l’approche de l’an mil, pour apaiser les esprits qui commencent à s’inquiéter au sein de la société. Un regain de foi parcours l’ensemble du royaume. Le concile de Charroux vient récemment de prononcer la paix de dieu, qui instaure la moralisation des comportements, la protection des églises et des pauvres, et la régulation de la violence.

Dans la cité d’Orléans, au-delà des remparts et des tours, des cris de bêtes, des crissements d’arbres, et des éclairs de foudre, déchirent le silence de certaines nuits agitées. Les chiens, les oiseaux et les chevaux sont nerveux, les bucherons n’osent plus s’aventurer trop loin.

Il y a cinq nuits, une rumeur a traversé la société caïnite. Le marquis Marius Hortensius aurait quitté le châtelet pour se rendre à Paris, où dit-on il se passe également des faits troublants. En attendant son retour, il a interdit à quiconque de se mêler de ces faits étranges, et à menacé ceux qui braveraient son ordre, de passer le reste de son existence dans les prisons du château, privé de sang. Il a également ordonné que l’église soit défendue contre tout envahisseur, et il a exhorté chaque caïnite à adopter une attitude digne de la volonté de dieu, sous peine de recevoir le jugement du feu purificateur.

Chaque caïnite à son niveau, curieux et inquiet à la fois, se demande quelle sera la suite de ces rumeurs et garde une oreille attentive près des murs de la cité.

 

 

 

La cité après l'incendie

Etat des lieux sur la destruction de la cité

Les Fortifications

  • Les remparts et les tours faits de pierres essentiellement n’ont pas été touchés par l’incendie et sont quasiment intacts. Seule la palissage qui surplombe les remparts a été détruite sur le coté Nord et Est.

Le quartier du châtelet

  • Le châtelet n’a pas été touché par l’incendie en raison de la distance relative avec les autres habitations.
  • L’hôtel qui se situe juste au dessus du châtelet, qui est en pierre, et par lequel le Nosferatu avait conduit les caïnites dans les souterrains a été épargné également, mais un pan de toiture a prie feu et s’est effondrée.
  • Les habitations et les deux églises qui marquent l’entrée du quartier juif ont été touchées mais ont résisté pour la grande majorité.
  • Le pont Gaulois, qui a vu d’un seul coup des centaines de gens courir dessus pour se réfugier de l’autre côté de la Loire s’est effondré sous son poids, mais fort heureusement seulement au niveau de l’île.

Le quartier bourgeois et le quartier juif

  • Ce quartier qui abrite la plus grande partie de la population, avec ses nombreuses habitations, à presque entièrement disparu, les flammes se sont propagées de toits en toits, brûlant tout sur leur passage, se faisant effondrer les habitations les unes après les autres.
  • Les églises pourtant en pierres n’ont pas résistées non plus et se sont effondrées

Le quartier des bonnes affaires

  • Presque tous les bâtiments ont été touchés par les flammes, et les toitures se sont effondrées, il n’y a quasiment plus aucun commerce, plus aucune boutique, plus aucun artisan.
  • La caserne est les prisons situées à l’angle Sud-Est qui est en pierre n’a pas été touchée par les flammes et le bâtiment fort bien résisté.

Le quartier canonial

  • Ce quartier d’où semble être parti l’incendie a quasiment entièrement disparu sous les décombres. La cathédrale s’est effondrée et n’est plus qu’un tas de ruines, l’évêché a été ravagé par les flammes et le bâtiment n’y a pas résisté non plus.
  • Le feu a été tel que même la porte parisie a été brûlée et a laissé un trou béant en son centre.
  • L’hôtel dieu, pourtant en pierre, a vu une partie de son toit brûler et s’effondrer, mais ses murs ont résistés. Les centaines de malades qui y séjournaient ont presque tous péris asphyxiés. L’hôpital a été ensuite été réquisitionné par le roi afin d’abriter le plus grand nombre de la population

 

 

 

Le début de la reconstruction

La rumeur de la destruction de la cité par les flammes parcouru rapidement tous les royaumes francs. Aussitôt, Hugues quitta Paris et vint à Orléans avec sa garde royale, car on vit ses étendards flotter aux quatre coins de la cité et jusqu’à Vitry aux loges. Mais c’est au châtelet qu’il prit vraisemblablement ses quartiers.

Les gens du pays racontent qu’il fut très ému en parcourant les ruines de sa ville, mais qu’aussitôt il fit venir des richesses, des vivres et des outils des quatre coins de la prévôté royale pour débuter immédiatement le déblayage de la cité et sa reconstruction.

Certains dirent qu’il fut libérer les prisonniers de toutes les geôles de la cité et qu’il les gracia afin qu’ils servent le roi en rebâtissant la cité, car il y avait besoin de beaucoup de bras. Les geôles ainsi libérées servirent d’abris aux habitants, tout comme l’hôtel-Dieu qui était resté debout, ainsi qu’une partie du châtelet.

Les gens du pays disent qu’il était presque impossible de rentrer dans la cité sans se faire contrôler tant il y avait de gardes, car le roi voulait à tout prix éviter les pillages et les assassins à la solde de Charles de Lorraine.

Les débris furent jeter dans la Loire, la palissade du rempart fut reconstruite, les portes noircies par les flammes furent refaites, les bras, les chevaux et les attelages de ses vassaux, seigneurs et châtelains furent réquisitionnés dans toute la prévôté royale pour aider à nettoyer la cité et à aller chercher les matériaux, bois et pierres.

Mais on dit que les habitants souffraient de la faim, car il n’y avait plus de fours pour fabriquer le pain, que les rats avaient envahi les rues de la cité pour se nourrir des denrées moisies, que les corbeaux venaient picorer les cadavres des animaux et des hommes avant qu’ils ne fussent jeter dans les fosses communes, et que l’hiver approchant les maladies en faisaient mourir plus que d’habitude.

Hugues Capet nomma de nouveaux administrateurs, bailli, sénéchal, prévôts, afin qu’ils coordonnent son action et ordonnent le début des travaux. Ceux-ci, munis d’une lettre cachetée de son sceau, parcoururent le domaine pour réquisitionner ce qui était nécessaire.

Après plusieurs mois de présence, le roi du quitter Orléans pour retourner à la guerre contre Charles de Lorraine, la garde royale quitta également la cité. Les caïnites allaient enfin pouvoir revenir dans la cité.

 

 

 

Acte 3

990 : La fin de l'exil

 

(Joué en avril 2022)

Contexte général

Le grand incendie avait entièrement ravagé la cité. L’incendie s’était même propagé en dehors de la cité et avait consumé des habitations et des églises hors les murs. On dit que les rares édifices à avoir résisté aux flammes étaient ceux en pierre, et encore, nombre d’églises avaient été détruites. Plusieurs nuits et plusieurs jours avaient été nécessaires pour que les cendres refroidissent, et que la pluie lave les sols.

Nombre d’habitants avaient péris, plein avaient fuit, et les survivants pleuraient sur les ruines de leur maison, se sentant abandonnés par Dieu. Durant des semaines, la Loire s’était mise à charrier les débris des maisons que l’on jetait par-dessus bord, ainsi que les corps de ceux qui, en proie aux flammes sur eux, s’étaient jetés à l’eau. La famine était proche, car il n’y avait plus les ateliers pour fabriquer le pain, et les boulangers le fabriquaient avec ce qu’ils trouvaient.

Sitôt après avoir appris la nouvelle, le roi Hugues Capet était rentré dans sa ville et avait prit le châtelet afin de protéger la ville des pillages et des vassaux trop gourmands. Il supervisait en personne les premiers travaux, et nul ne pouvait entrer dans la cité sans y avoir été autorisé.

Mais après plusieurs mois, Hugues Capet du repartir en guerre contre Charles de Loraine, qui revendiquait toujours le trône. Le grand sénéchal Foulque Nerra y resta avec sa propre armée, et une rumeur s’éleva qu’avant de partir rejoindre le roi, ce dernier lui avait ordonné de donner à Orléans une nouvelle administration.

Nous sommes en 990, et pour la première fois depuis longtemps, les portes allaient s’ouvrir et les caïnites allaient pouvoir pénétrer à nouveau dans Orléans.

 

Une nouvelle administration

Foulque Nerra convoqua tous les seigneurs de la prévôté royale d'Orléans, afin de désigner parmi eux un bailli, chargé d'administrer le domaine en son nom et au nom du roi. Tandis qu'il les recevait au châtelet, les suivants de chaque maison se retrouvaient à l'auberge des deux soleils. Les maisons les plus ambitieuses ne tardèrent pas à approcher les autres maisons en vue d'obtenir leur soutien à la désignation du bailli, en échange de la promesse de désigner un prévôt parmi ses soutiens.

Après de longues heures de discussions, Héribert, seigneur de Sully la Chapelle, fut désigné bailli d'Orléans par le grand sénéchal, grâce aux soutiens de Dame Héloïse de Pithiviers, de Renard 1er de Sens, d'Arnoul de Yèvre, de Pacôme de Boiscommun et d'Olain de Janville. Son adversaire, Landry de Beaugency, n'avait obtenu les soutiens que d'Amingul de Chateauneuf, Norbeau de Neuville aux Loges et René de Vitry aux Loges. Guillaume de Lorris quant à lui, affligé par l'enlèvement de sa fille lors de la nuit, avait offert son soutien à la maison de Yèvre le Châtel pour le remercier de l'avoir retrouvée.

La nouvelle administration de la prévôté royale d'Orléans est désormais la suivante

- Bailli : Héribert de la maison de Sully

- Prévôt d’Orléans : Renard 1er de la maison de Château-Renard

- Prévôt de la connétablie : Robert Le Riche, de la maison de Boiscommun (fils de Pacôme)

- Prévôt des marchands : Arnoul de la maison de Yèvre le Châtel

- Prévôt de la marine : Edmond de Janville, de la maison de Janville (fils d’Olain)

- Prévôt des monnaies : Jean, de la maison de Neuville aux Loges (fils de Norbeau)

 

 

 

Acte 4

990 : Une place pour un trône

 

(Joué en mai 2022)

Contexte général

A peine quelques semaines ont passé depuis qu’Héribert, seigneur de Sully et de la Chapelle, a été désigné comme bailli de la prévôté royale d’Orléans  Celui-ci joui d‘une grande notoriété, car c’est grâce à lui que les reliques de Saint Aignan ont été retrouvées. Elles  sont conservées au châtelet en attendant que la collégiale soit rebâtie, grâce à elles, la cité est protégée.

Nous sommes au mois de mai de l’an 990, mais après la ferveur et l’espoir de reconstruire la ville rapidement, la population se rend compte au fur et à mesure que cela prendra encore de nombreuses années.

Les rues ont été déblayées, mais aucune église n’a été rebâtie. Seule la moitié sud de la cité a été reconstruite, au nord, les habitations ne sont encore que des maisons éventrées sans toitures. Les matériaux manquent, il n’a pas plu depuis des semaines, les cultures ne poussent presque pas, les étales des marchés sont à moitié vides.

Brusquement, la mendicité s’est installée en ville, les larcins et le braconnage se multiplient, et des mécontents se font entendre. Certains habitants sont encore réfugiés dans l’hôtel-Dieu et l’hôtel Bourgogne. Les autres, mal nourris et sans logements sont affaiblis et tombent parfois malades, on craint qu’une épidémie ne survienne. Dans le quartier des affaires, les artisans qui ont rouverts craignent les vols et se protègent entre eux. Cette situation difficile et tendue conduit certaines personnes à se suicider, depuis les tours des remparts ou depuis la tour du guet.

La nouvelle administration en place croule sous le travail, les prévôts sont en place mais des heurts avec les habitants ont parfois lieux sur la place du marché à la chaine, devant le châtelet. Parfois des gardes sont pris à partis à la tombée de la nuit par des petits groupes. Les prévôts ont fait savoir qu’ils allaient nommer des suppléants pour accélérer la reconstruction de la ville et relancer le commerce ; clercs, gens d‘armes, maréchaux, échevins et mariniers.

 

 

 

Acte 5

990 : Transeat Umbra

 

(Joué en juillet 2022)

Contexte général

Nous sommes au mois d’aout de l’an 990 et il fait chaud. On dit que dans le sud du royaume, il a fait si chaud et sec que des forêts se sont embrasées, que la sécheresse à fait flétrir toutes les blés et que les bétails sont morts de soif. Nombre d’habitants ont fuit vers le nord. Mais une rumeur effroyable dit aussi que des gens tuent leurs voisins pour les manger à cause de la famine qui s’est installée, et depuis, partout on se demande si ce mal va se répandre dans tout le royaume.

Héribert, le bailli de la prévôté royale d’Orléans, est retourné dans sa seigneurie de Sully sur Loire, laissant Renard 1er de Sens, prévôt d’Orléans, gérer le domaine et commander aux autres prévôts. D’emblée, Renard 1er de Sens se montre plus directif, actif, et sévère. Il s’est entouré six hommes qui veillent sur lui nuit et jour et il loge au châtelet dans le quartier Est.

La mendicité est toujours d’actualité dans les rues d’Orléans, on manque encore de blé, de pain et de bois. Les bagarres sont régulières, et on trouve parfois encore un cadavre au matin de quelqu’un qui s’est suicidé dans la nuit. Les gens les plus crédules ont peur, surtout avec ces histoires de morts qui se lèvent.

Un soir, vous entendez parler que le prévôt d’Orléans a réussi à trouver la sorcière à l’origine des troubles qui se sont déroulés dans les cimetières, ainsi que son apprenti qu’elle avait ensorcelée. Elle priait la vierge noire seule en pleine nuit pour préparer ses forfaits, quant à lui il arpentait les cimetières et priait aussi la vierge noire. La sorcière sera mise à mort à la prochaine pleine lune pour bien montrer à Satan que jamais nous ne le craindrons.

 

  

 

 

Acte 6

990 : SAMONIOS

 

(Joué en septembre 2022)

Contexte général

Nous sommes à la fin du mois d’octobre 990. La rumeur s’est répandue aussi vite qu’un cheval au galop, plusieurs hommes ont été retrouvés morts dans un petit bois au nord d’Orléans, portant des marques de morsures et vidés de leur sang. On parle de démons, de cérémonie sacrificielle ou de vampires.

L’arrestation de deux autres sorciers fait craindre que le mal ne se soit déjà propagé et immiscé parmi la population. On réclame que la garde soit doublée, on clou des gousses d‘ail aux portes, on soupçonne tout le monde, le moindre comportement douteux peut être dénoncé. Les gardes ont reçu l’ordre d’arrêter tout suspects et de le soumettre immédiatement au verdict d’un prêtre.

Mais le prévôt de la connétablie manque d’hommes. D’un côté, il doit faire face à une recrudescence de brigandage, suite à l’arrivée de plusieurs familles ayant fuit la famine du sud après l’été caniculaire. D’un autre côté, le comte Eudes 1er de Blois, qui a obtenu du roi Hugues Capet le comté de Dreux en échange d’une aide militaire contre Charles de Loraine, est devenu encore plus influent et menace à nouveau la frontière Ouest de la prévôté royale d’Orléans. Et pour finir, il doit contenir un conflit entre le seigneur Arnoul de Yèvre et la Dame Héloïse de Pithiviers.

Dans le même temps, l’hôtel-Dieu à commencé à accueillir quelques personnes présentant des symptômes inconnus, provoquant généralement leur mort en quelques jours. On craint que cette nouvelle maladie ne se propage.

Face à tant de problèmes, l’église tente de rassurer la population. Chaque dimanche après la messe, les portes de la cité sont bénies par les prêtres et on béni quelques maisons. On dit même que deux moines seraient arrivés de Chartres pour purifier les sorciers et chasser le démon, mais les jours ont passés et personne ne les a revus. Tandis qu’on se lance à leur recherche, à la sortie de la messe dominicale, le ciel s’assombri brusquement. Une ombre noire venue des ténèbres masque une partie du soleil, plongeant la terre dans une obscurité grisâtre. C’est l’affolement général, ça court et ça crie dans tous les sens

On dit qu’Arnoul 1er, l’évêque d’Orléans, à alors interpellé le prévôt d’Orléans publiquement, l’incitant à organiser des festivités afin de conjurer le sort et chasser le malin. Il a convié les seigneurs et les châtelains de faire des dons à l’église afin de laver leurs péchés. A l’aube de ces festivités, l’évêque mènera une grande procession afin de bénir la cité et la protéger contre les maux. Sous la pression, Renard 1er de Sens à décrété trois jours et trois nuits de festivités. A la hâte, les préparatifs s’organisent, les hommes en armes arrivent de tout le domaine afin de protéger la cité.

Lorsque vous arrivez en ville, cela fait déjà deux jours et une nuit que les festivités ont débuté. L’ambiance est étrange, mêlée d’une joie nourrie par le vin et les jeux, et de tension nourrie par un danger imminent et une ambiance de suspicion généralisée.

 

 

 

Acte 7

991 : Le règne des sangs clairs

 

(Joué en novembre 2022)

Contexte général

 

Nous sommes au mois d’Avril 991. On raconte que Charles de Lorraine, le roi légitime issu de la lignée de Charlemagne, a été pris par la ruse à Laon. Livré à Hugues Capet, celui-ci décide de venir à Orléans lui même pour y enfermer son prisonnier prestigieux ainsi que sa femme et ses enfants. Le cortège royal est en route et on attend son arrivée dans la nuit. Le bailli, Héribert de Sully, supervise lui même les préparatifs pour recevoir le souverain.

L’événement attire une fois de plus la foule et les vassaux, qui tous veulent se montrer à ses côtés pour s’attirer ses bonnes grâces.

 

 

 

Acte 8

991 : La Bataille de Beaugency

 

(Joué en janvier 2023)

Contexte général

 

Le comte Eudes de Blois a dernièrement attaqué le domaine royal et pris Melun afin de rallier ses possessions de Beauce à celles  de Meaux. Devenu le comte le plus puissant du royaume, Eudes de Blois ne s’est pas arrêté là et conquière de nouveaux territoires ci et là. Il y a quelques semaines, il a mené une offensive contre la ville de Beaugency et repris le château. Nul ne sait ce qu’il est advenu du seigneur Landry de Beaugency, mais les ressources en provenance de Beaugency s’acheminent désormais vers Blois.

Le roi convoqua Héribert, le bailli d’Orléans, quand dans le même temps, on apprenait qu’une coalition menée par le grand Sénéchal Foulques Nerra, Richard de Normandie et Bouchard de Vendôme, avait permis de reprendre Melun.

A Orléans, après l’assassinat du garde royal près du cimetière juif il y a quelques mois, les juifs ont été persécutés violemment et le cimetière juif a acquis la réputation d’être maudit. Aucun coupable n’a pu être arrêté jusqu’alors. Nous sommes au sortir de l’été en 991. Les choses se sont un peu tassées car les récoltes de l’été ont été bonnes. La prise de Beaugency par le comte de Blois, la reprise de Melun par le roi, ou les rumeurs de l’arrivée de nombreux drakkars Vikings en mer du Nord semblent ne pas préoccuper la population qui évoque tout cela comme des faits divers et semble loin de ces préoccupations.

Ce n’est pas le cas chez les seigneurs. Vous apprenez en outre qu’une réunion au sommet va réunir tous les prévôts au châtelet, et vous savez que des caïnites seront présents.

 

 

 

Acte 9

992 : L'abomination

 

(Joué en mars 2023)

Contexte général

L’année 991 avait été  satisfaisante économiquement et moralement  pour les Orléanais mais voilà qu’en ce début d’année 992 les choses semblent virer de bord.

Plusieurs mois avaient nécessaires pour réparer les corps meurtris après la bataille de Beaugency, et à peine remis, des rumeurs font état de la présence de Vikings dans la région et on craint de devoir à nouveau batailler.

Les routes commerciales entre Paris et Orléans sont occupées par les troupes du comte de Blois, isolant un peu plus la prévôté royale, dont l’économie déjà faiblarde peine à financer la reconstruction de la cité. Mais le comte de Vendôme Bouchard 1er aurait formé une alliance avec le comte du Gâtinais Geoffroy 1er de Vexin pour libérer le Sud Paris.

Au coeur même de la cité d’Orléans, à nouveau on a retrouvé des corps morts, portant des signes d’empoisonnement et de vieillissement prématurés, la mystérieuse maladie que l’on croyait disparue l’an dernier est réapparue.

Soudainement, une horde de Vikings pénètre sur le domaine royal par le Nord. Sur leur passage, ils pillent et brulent des hameaux et des villages. Dans la panique, les villageois quittent leurs maisons et s’enfuient dans toutes les directions. A cet instant, personne ne saurait dire combien ni où exactement où ils se trouvent car il semble y en avoir partout. La nouvelle arrive bientôt à Orléans, c’est le branle bas de combat, la cité se prépare à la bataille et s’enferme entre ses murs, ne laissant entrer que ceux qui viennent se mettre à l’abri. 

  

 

 

Acte 10

994 : Le repère de Symilar

 

(Partie jouée en mai 2023)

Contexte général

La cité d'Orléans avait courageusement et aisément vaincu les vikings, qui s’étaient fracassés contre les remparts et les flèches des soldats. La stratégie mise en place avait permis de sauver la cité, ses habitants et l’administration royale, mais celle-ci s’était faite au détriment des châtellenies qui avaient été délaissées face aux vikings.

Dans l‘ombre de la bataille, des loups-garous étaient sur le point d’éliminer tous les caïnites lorsque une créature hybride, entre une femme ou un homme et un loup-garou, avait mis un terme expéditif à leur incursion. Cette créature ordonna aux caïnites de quitter la cité ou à subir sa colère. Dans les mois qui suivirent, on pouvait l’apercevoir rôder sur les remparts et répondre aux hurlements de loups venus de la forêt, par ses propres hurlements. Il se passait parfois plusieurs nuits sans qu’on ne l’aperçoive, jusqu’à ce qu’on entende à nouveau ses hurlements. Aucun caïnite n’osait s’approcher, la ville leur était interdite.

Plus d’un an s’est écoulé, nous sommes en 994 et cela fait plusieurs semaines que la créature n’a plus été vue ni entendue. Petit à petit, les caïnites osent et peuvent à nouveau investir la cité.

Malgré les difficultés des châtellenies, les travaux ont repris de plus belle à Orléans. Sous l’impulsion de Robert, futur roi des francs, les artisans sont venus des quatre coins du royaume pour rebâtir la cité royale, la cathédrale d’Orléans est un immense chantier à ciel ouvert. Le commerce bat son plein et la cité grouille de monde, commerçants, moines, artisans, mendiants, filles de joies, brigands, mercenaires, etc.

Trois événements viennent secouer le royaume. Le premier passé presque inaperçu, est la mort de Charles de Basse Lotharingie dans les geôles d’Orléans. Désormais le sang de Charlemagne ne coule plus que dans les veines de son fils Louis. Le second est la mort de l’abbé Maïeul de Cluny. Appelé par Hugues Capet à Saint Denis, l’abbé de Cluny meurt subitement en route près de Souvigny. C’est l’émoi dans toute la chrétienté. Le troisième est l’apparition d’une affliction  surnommée le  « Mal du Feu Sacré ». Ce mal semble se répandre rapidement et brûle ses victimes de l’intérieur dans des souffrances insupportables. Afin de conjurer le sort, tous les évêques du royaume se rendent à Solignac près de Limoges où elle est apparue, emportant avec eux leurs reliquaires. Dans toutes les cités du royaume, on sort les reliques et on veut les toucher afin d’être épargné.

Dernièrement, la tombe de Charles de Basse Lotharingie a été profannée et son cadavre a disparu, un acte qui affole la population. Selon, on accuse Satan d’être entré dans la cité royale, on accuse secrètement le roi de souiller le sang de Charlemagne pour s’assurer une légitimité, ou on accuse des sorciers de pratiquer dans l’ombre de la magie noire pour attirer le malheur sur la cité. L’ambiance en ville se dégrade vite.

C’est dans cette ambiance que le bailli fait savoir qu’il désignera et présentera à la population les nouveaux prévôts qu’il a choisi, en remplacement de ceux qui ont failli à leur tache, et chacun est curieux et craintif de cela, et vient assister à l’annonce du bailli.

 

 

Une nouvelle administration

La nouvelle administration de la prévôté royale d'Orléans est désormais la suivante

- Bailli : Héribert de la maison de Sully

- Prévôt d’Orléans : Clovis, de la maison de Châteauneuf

- Prévôt de la connétablie : Robert Le Riche, de la maison de Boiscommun

- Prévôt des marchands : Landry de Beaugency

- Prévôt de la marine : Edmond de Janville, de la maison de Janville

- Prévôt des monnaies : Jean, de la maison de Neuville aux Loges

 

 

Acte 11

994 : Le mal du feu sacré

 

(Partie jouée en juillet 2023)

Contexte général

Nous sommes à la fin de l’automne en 994. Quelques mois plus tôt était apparu dans le Limousin une étrange maladie dite « du feu sacré », à laquelle les évêques avaient répondu par des prières aux reliques. Mais rien n’y a fait et le mal s’est répandu à travers le royaume.

A Orléans la première victime à été trouvée il y a deux semaines, les témoins disent qu’elle hurlait de douleur, à vouloir se jeter dans un puits. Depuis les choses se sont accélérées et les victimes se comptent désormais par dizaines. A chaque fois, elles disent brûler de l’intérieur et meurent en quelques jours.

Dans le même temps, de nombreux cadavres portant des marques de vieillissement prématuré et vomissant parfois du sang, sont régulièrement ramassés dans les rues d’Orléans, et mis en terre dans la foulée sans cérémonie.

Les deux événements se conjuguent et provoquent une panique muette dans toute la cité, comme si la peste était à chaque coin de rue. Le nouveau prévôt à pris des mesures limitatives en journée et à instauré un couvre feu dès la fin de journée de travail, afin d’éviter la propagation de la maladie. L’ambiance est mortifère, les rues sont désertes, exceptés les croques morts qui emmènent les derniers défunts dans leur tombe, quelques prêtres qui sillonnent la cité pour la purifier, et des gardes qui veillent à ce que le couvre feu soit respecté.

Dans ces conditions là, toute chasse dans les rues d’Orléans est impossible. De paroles en paroles, vous apprenez que plusieurs caïnites cherchent le remède aux maladies, et vous avez envie de les aider car vous êtes désormais tous plus ou moins directement impactés. Vous apprenez aussi qu’un nouveau caïnite serait arrivé récemment.

 

Acte 12

995 : Le gouffre des sans ronce

 

(Joué en septembre 2023)

Contexte général

 

Nous sommes au début de l’année 995 et l’hiver est bien installé. Quelques semaines après votre dernière rencontre, il arrive à vos oreilles par un caïnite, qui le tien d’un autre caïnite, que Lucia aurait terminé de concocter un nouveau remède, grâce à la reine des prés que vous étiez allés chercher en Sologne. Elle ne tarderait pas à arriver à Orléans, et tous ceux qui sont atteint de la maladie se tiennent prêts à l’accueillir. 

Depuis quelques semaines, il apparait clairement une recrudescence de brigandage dans la région. Des hameaux entiers et même un monastère aurait été pillés. Quant à la maladie du feu sacré, elle sévit toujours et peut toucher n’importe qui, et elle se conjugue avec la maladie que vous continuez de transmettre aux mortels. Orléans est donc toujours sous le coup du couvre feu pris par le prévôt d’Orléans, et dans ces conditions là il n’est toujours pas possible de chasser dans la cité.

Vous commencez à vous rendre compte à quel point les maladies peuvent vous impacter dangereusement.

 

 

 

 

Acte 13

996 : Les bêtes au coeur de la cité

 

(partie jouée en novembre 2023)

Contexte général

 

Quelques semaines après votre exploration au gouffre des sans ronce, vous vous êtes brièvement retrouvés à l’initiative de Lucia. Elle a donné aux caïnites empoisonnés sa dernière version du remède, et tout le monde est désormais guéri. Les mortels ne sont plus atteints, le couvre feu a été levé et les caïnites peuvent désormais chasser normalement en ville.

Robert, fils d’Hugues Capet, donne alors une nouvelle impulsion à la reconstruction de la cité initiée en 994, et à nouveau la cité grouille de monde et d’artisans venus de partout.

Mais à la nuit tombée, les ombres sont de plus en plus oppressantes et harcèlent les caïnites à la moindre occasion, manipulant parfois des mortels, vous savez que Rom’Ar cherche l’anneau que l’un de vous possède. Nombreux sont ceux qui ont reçu des blessures psychiques et qui ont été à deux doigts de céder à la bête. Pour éviter les risques, chacun s’est plus ou moins esseulé en espérant que les attaquent s’estompent.

Le reste de l’année 995 se déroule ainsi sans que vous ne vous retrouviez vraiment officiellement.

Deux événements viennent ponctuer le début d’année 996. En avril le pape Jean XV décède. Otton III le roi de Germanie se rend alors à Rome, nomme comme nouveau pape son cousin Grégoire V, et est  couronné empereur par celui-ci. En Mars c’est le comte Eudes 1er de Blois qui meurt, son fils cadet Thibault II lui succède, et chacun espère que les conflits incessants vont enfin s’arrêter sous son autorité. Robert se rend alors à Blois, mais il revient changé, tombé amoureux de sa veuve Berthe de Bourgogne, ce qui provoque une brouille avec son père Hugues Capet.

Robert entend s’émanciper de son père et ne cache pas son envie de régner, il s’installe au châtelet d’Orléans, d’où il organise son futur règne, n’hésitant pas à contrefaire les alliances de son père. Sa cour nombreuse contraint les caïnites à rester en dehors du châtelet, même s’il reste possible d’entrevoir Robert le soir en ville.

En octobre 996, la rumeur se répand de la mort du roi Hugues Capet, non loin d’Orléans. Robert prend aussitôt la mesure de son règne, mais comme il a déjà été sacré en 987 peu de temps après son père, il n’y aura pas de cérémonie du sacre. Néanmoins on raconte que le nouveau roi fera apparaitra à la foule de la cité royale avec tous ses insignes dimanche matin et qu’il se rendra à la messe ainsi vêtu.

La garde royale désormais au service de Robert arrive à Orléans quelques jours plus tard, tout comme les officiers de la maison royale, venus apporter à Orléans les ornements royaux. La cité se prépare à la fête, mais étrangement, de vives tensions se font sentir à cause de la garde royale qui a pris le contrôle de la cité. Robert reste enfermé au châtelet, il prépare soigneusement son règne, faisant venir à lui les candidats à sa cour et des artisans.

 

 

 

Acte 14

997 : la fête des chandelles

 

(partie jouée janvier 2024)

Contexte général

 

Le lendemain de votre dernière assemblée, le roi Robert II a paradé dans la cité, vêtu des ornements du pouvoir, dont la véritable chape récupérée in extremis la veille. Le roi est ensuite resté à Orléans quelques semaines avec sa nouvelle compagne Berthe de Bourgogne, puis il a fini par partir avec sa cour et la garde royale.

Le dynamisme de la cité engendré par la reconstruction des édifices a encore gagné en intensité, le regain économique est notable, et l’appât du gain attire toutes sortes de gens ; brigands, voleurs, d’hommes d’églises, charlatans, troubadours, artisans, etc. Cela n’est pas sans poser de problèmes à la nuit tombée, recrudescence de vols, de bagarres, de viols et de dégradations. Les caïnites également sont la cible d’agressions inexpliquées, par des mains invisibles.

Mais voilà qu’un événement inattendu s’offre à tous.  Sous l’impulsion de l’église, qui a sans doute le désir de vouloir profiter de l’affluence actuelle, le prévôt d’Orléans à accepté d’organiser un grand marché de l’artisanat qui se tiendra deux jours et deux nuits durant. Le marché de l’artisanat sera ponctué par un concours sur quatre métiers ; la couture, la forge, la joaillerie et la tannerie. A l’issu du concours qui durera pendant toute la durée du marché, chaque jury désignera le meilleur dans son corps de métier. Ce marché de l’artisanat sera clôturé par une procession religieuse pour la fête de la chandeleur.

Des artisans accourent de toute la prévôté royale pour s’inscrire et participer aux concours, on sait déjà que l’argent et le vin vont couler à flots, c’est un événement que personne ne veut manquer, y compris les caïnites.

 

 

 

 

Acte 15

998 : xxx

 

(partie prévue en mars 2024)

Contexte général

 

Le marché de l’artisanat a été un grand succès, dont le retentissement s’est fait sentir pendant plusieurs mois. Même si les choses se sont un peu tassées, le dynamisme de la cité n’a pas faiblit et la reconstruction avance à grand pas.

Dans la cité, on raconte que plusieurs cadavres ont été retrouvés dépecés en forêt d’Orléans, tués par une bête ressemblant à un homme, mais avec une tête d’animal, des sabots en guise de pieds et des mains griffues.

A la nuit tombée, les ombres étendent de plus en plus leur emprise sur la cité royale. On peut entendre des cris de peurs de bourgeois victimes d’hallucinations, des cris de terreurs de gens pris à partis par des bêtes enragées, et des rumeurs d’habitants possédés par le diable. On commence à dénombrer des dégâts matériels et des tombes brisées dans les cimetières.

Une rumeur que les morts se lèvent à Orléans s’étend dans tout le royaume et au delà des frontières. On apprend que le pape lui même s’en émeut, il accuse le roi Robert d’avoir provoqué la colère divine à cause de sa relation incestueuse avec Berthe de Bourgogne, et le menace d’excommunication. Odilon, l’abbé de Cluny, a envoyé un émissaire pour voir de quoi il en retourne.

Ces événements et ces paroles provoquent une flambée de crainte un peu partout dans le monde, d’une punition divine proche, où Jésus reviendra sur terre juger les vivants et les morts pour laver le monde de leurs péchés.